2 décembre 2018
Le premier week-end du nouvel événement Festif Bromont ! était emprunt de la magie du train de Noël. Des spectacles et des animations étaient également au cœur des festivités.
La première journée a débuté tranquillement avec un départ du train de Noël Orford express. Deux cent douze personnes exactement sont montées à bord des voitures du train dont l’intérieur était décoré dans l’esprit des Fêtes.
Le conducteur Donald Thompson, alias Monsieur Craquepoutte, était aux commandes pour cette sortie de deux heures trente. « On va chercher le père Noël dans la forêt, raconte le coloré conducteur. On m’a dit qu’il se tenait près de la rivière Missisquoi, semble-t-il, en bas des gros ponts à Eastman. On ne sait pas comment on va l’embarquer. On va passer sur les ponts, on va chercher, on va essayer de le convaincre d’embarquer. Les lutins sont dans le train et les amis doivent saluer le père Noël. »
Nul doute que cette quête, qui a mené les enfants dans la forêt décorée de blanc, s’est bien terminée. Père Noël ne peut pas refuser de faire plaisir aux petits et, par le fait même, de distribuer un petit cadeau.
Madame Craquepoutte, interprétée par Caroline Noël, a imprégné le train de l’ambiance des Fêtes durant le trajet avec sa douce voix. Les chants n’ont pas manqué de faire se dandiner les passagers.
M. Thompson est chef de train depuis maintenant 17 ans. Celui de Noël revêt un caractère bien particulier. « C’est une expérience magique. Ce que les gens nous disent, c’est que c’est carrément de la magie avec les lutins, les personnages, toute la décoration intérieure du train et la neige partout dehors. C’est magnifique. » Les paysages sont dignes des plus belles cartes postales.
Embarquement vers le Pôle Nord
Tourisme Bromont avait préparé une terrasse hivernale pour permettre aux gens d’attendre le train près du feu. À moins de 10 minutes du départ du train, l’embarquement était terminé. Dans les voitures, des dizaines d’enfants qui patientent, qui jouent ou qui se penchent sur un dessin à colorier. Près d’eux, leurs parents, oncles ou tantes. Le plus grand groupe comptait 16 personnes.
Caroline Carrière était accompagnée de son conjoint, leur garçon et leur nièce. Ils sont venus de la Rive-Sud de Montréal pour profiter de l’activité. « C’est une activité spéciale qu’on n’avait jamais faite. On voulait faire faire un tour de train aux enfants. »
« On a déjà fait un tour de train ! », réplique son fils qui, lorsqu’on lui demande à quelle occasion, retrouve sa gêne. Il a certes déjà pris le train du Zoo de Granby ou encore celui du camping, mais celui-ci était un vrai grand train avec tout son confort, son animation et sa nourriture.
Un peu plus loin, quatre enfants discutent et dessinent à une table. Qui vont-ils voir ? « Le père Noël ! » La famille recomposée de Magalie Leblanc et de Jean-François Leroux, de Montréal, s’est payé une grosse sortie en famille. Leur neveu était aussi de la partie. « C’est pour l’expérience, confie Mme Leblanc. C’est notre première fois, on a hâte. Depuis 7 h ce matin [samedi], tout le monde est bien excité ! » Et même avant, renchérit son conjoint.
Catherine Gingues, Alex St-Onge, leur bébé et leur grand garçon de trois ans ainsi que la grand-maman ont aussi pris le train, samedi matin. « On trouvait ça magique, on voulait offrir une expérience magique aux enfants, explique Mme Gingues. On a une boîte magique de Noël et les lutins sont allés porter des billets pour le train du père Noël. Le plus grand est convaincu qu’on s’en va au pôle Nord. »
Le pôle Nord n’aura jamais été aussi proche !
Le train avait un deuxième départ dans la journée de samedi, et deux autres embarquements dimanche. Inutile cependant de chercher des billets puisqu’ils ont tous été vendus.
Pour le premier week-end de Festif Bromont !, il y avait aussi le concert Un Noël avec Mozart, de la poésie, un conte et une dégustation d’agneau, samedi. Dimanche, une matinée musicale avec Isabeau Corriveau et Jean-Christophe Lizotte était au programme. Le plus gros des activités aura lieu les 8 et 9 décembre.
Source : Cynthia Laflamme
La Voix de l’Est