À ceux qui peuvent douter du marché, selon Statistique Canada, en 2016, les Cantons-de-l’Est ont accueilli 9 248 000 visiteurs québécois, dont 64 % ont visité la zone géographique Montréal-Sherbrooke soit 5 918 000 visites-personnes touristiques, tout mode de transport confondu, ce qui fait une moyenne de 16 213 visites-personnes/jour pour les MRC de Brome-Missisquoi, Memphrémagog et la région sherbrookoise… ce qui correspond à l’axe géographique voulu pour l’opération de ce train.
Si on cumule les déplacements inter-MRC (ex. : Montréal-Sherbrooke, Sherbrooke-Montréal, Brome-Missisquoi- Montréal, etc.), on aboutit à un total de 3 325 000 visites-personnes, soit, une moyenne de 9118 visites-personnes/jour, donc, il y a un potentiel.
Les Cantons-de-l’Est sont maintenant la deuxième région touristique en importance au Québec ; elle a dépassé les Laurentides. Pour maintenir ce rythme, elle doit méticuleusement protéger son environnement et cet important projet de train est un pas à franchir, le plus rapidement possible, pour accentuer notre image environnementale indispensable à notre avenir sociotouristique et au bien-être de notre population. Aussi, dans un sens, ce projet incontournable n’est pas une dépense en soi, mais plutôt un investissement pour l’avenir.
Comme nous le savons, depuis le 2 août 2017, la planète Terre ne peut plus remplacer la consommation humaine sous toutes ses formes, ce qui représente un honteux déficit planétaire consommation/régénération. L’heure est au virage énergique pour sauver notre milieu de vie. Donnons l’exemple et dotons une partie des Cantons-de-l’Est d’un moyen de transport confortable, ambiant, sécuritaire, environnemental pour nous et notre postérité.
Source :
La Voix de l’Est
Réjean Beaudoin, Sherbrooke