Retour à la normale pour les skieurs à Bromont

C’était jour de retour à la normale, mardi, à la station de ski Bromont­, montagne d’expériences. Le 28 décembre, la station avait décidé de fermer ses pentes dès 15 h 30 en raison du froid extrême que connaissait le Québec et de limiter l’accès à ses versants pour deux jours. Après une journée normale, samedi, la station a aussi fermé plus tôt dimanche et lundi.

Après une journée normale, samedi, la station a aussi fermé plus tôt dimanche et lundi.

Au départ, Bromont, montagne d’expériences, répondait à une demande d’Hydro-Québec de diminuer la consommation d’électricité de la station. La sécurité des skieurs, qui pouvaient alors souffrir d’engelures, a également été prise en compte.

« Suite à l’analyse de la situation, on a décidé de fermer [jeudi et vendredi soirs], rappelle le président de la station, Charles Désourdy. Samedi, on est resté ouvert parce qu’il faisait autour de -16 degrés, mais on a eu seulement 210 clients après 18 h. Pour dimanche et lundi, la décision [de fermer] a été très facile à prendre. »

Pour compenser les désagréments occasionnés, l’administration a permis aux détenteurs de billets de saison pour le ski de soirée et aux détenteurs de la passe « Presque tout temps » de venir skier à partir de 13 h. « Il n’y en a pas beaucoup qui se sont prévalu de ce privilège », dénote-t-il. Il reconnaît qu’avec autant de journées de froid polaire, même les plus fanatiques de descente en avaient leur quota.

Peu achalandé

Avec cette longue vague de froid extrême, la station bromontoise pourrait connaître une moins bonne période des Fêtes encore qu’il y a deux ans, alors que les golfeurs s’amusaient encore sur les verts à Noël, avise M. Désourdy. Selon lui, c’est du jamais vu pour ces quelques jours de vacances scolaires qui, en temps normal, attire des milliers de personnes à la station.

Les journées les plus achalandées sont normalement les 27 et 28 décembre et le 2 janvier, durant les Fêtes. Même mardi, il y avait peu de skieurs et de planchistes sur les pistes, malgré le fait que le mercure commençait sa remontée et avoisinait les 15 degrés sous zéro en après-midi. À 16 h, la station avait enregistré le tiers de l’achalandage normal d’un 2 janvier.

« Tout est ouvert, mais on n’a personne. On est des fermiers d’hiver et on vit avec la météo », a laissé tomber M. Désourdy.

Source :

La Voix de l’Est
Cynthia Laflamme

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